Concert(o) mis en scène
Première
31 mai 2018
Lieu
Sentralen, Oslo
“Toute histoire peut se raconter en une phrase… mais alors, où est le plaisir ?”
Aleksi Barrière, « Pas Chevalier »
Laboratoire de la création Between, ce programme de concert qui a connu plusieurs itérations associe le concerto pour violon de Kaija Saariaho Graal Théâtre dans sa nouvelle version avec comédien (sur le texte original d’Aleksi Barrière Pas Chevalier, écrit pour être dit dans les interstices du concerto), et des pages orchestrales de Saariaho et/ou Richard Wagner qui entrent musicalement et thématiquement en résonance avec cette pièce maîtresse. Dans ces deux univers musicaux, le drame se laisse peu à peu deviner dans les champs de force que dessinent les lignes harmoniques troublées, et éclate en émotions, dans une quête qu’on ne comprend comme telle que lorsqu’elle est terminée.
Équipe créative
Conception et réalisation
La Chambre aux échos
Texte, mise en scène et vidéo
Aleksi Barrière
Direction musicale
Clément Mao-Takacs
Co-scénographie et lumières
Étienne Exbrayat
Distribution
Comédien
Thomas Kellner
Violon solo
Peter Herresthal
Programmation
21 mai 2018 (création de la version de chambre)
Graal Théâtre et programme Wagner/Debussy
avec Secession Orchestra à Paris
31 mai 2018 (création de la version symphonique)
Programme monographique Saariaho (disque du label BIS)
avec Oslo Filharmonien à Sentralen, Oslo
9 octobre 2018
Graal Théâtre et programme Wagner/Saariaho
avec le Stavanger Symfoniorkester au Stavanger Concert Hall
11 février 2022 (version concertante avec texte)
Graal Théâtre et programme Wagner/Saariaho
avec le Copenhagen Phil à Copenhague
Quelques échos
21 août 2018
« Aleksi Barrière a écrit un texte poétique, associatif, tempétueux, et même apocalyptique dans ses parties les plus dramatiques. (…) L’acteur convoque des images, des mots, des pensées. C’est comme s’il clarifiait la musique, mais en même temps il crée du sens et de l’expressivité selon ses propres termes. (…) La sensibilité [de Clément Mao-Takacs] pour le raffinement et le détail du son permet à l’orchestre de planer et de scintiller. (…) Ce n’est que rarement qu’un plus grand nombre d’éléments amène plus de clarté, mais c’est ce qui se produit ici. Ensemble le visuel et le sonore donnent naissance à un rituel moderne. »
Bodil Maroni Jensen, musikkjournalistikk.no